Les présentations, sommaires, quatrièmes de couverture et
détails sont lisibles en-dessous de cette liste synthétique:
***REVUES***
-TAKAKIA #3. Brame de combat contre le Mordor industriel
(automne/hiver2024)
-Sans dessous dessus. Apériodique pour chahuter l’extractivisme, n°1
-Bulletin Antinucléaire D’Anarchistes BOUM (badaboum), n° 2
-Soleil noir. Bulletin apériodique anarchiste, n°8
***LIVRES***
-Anarchisme et violence, Errico Malatesta (précédé de Malatesta et le
concept de violence révolutionnaire, Alfredo M. Bonanno)
-Paroles claires. La « bonne guerre » des anarchistes italiens immigrés
aux états-unis (1914-1920)
***BROCHURES***
-Danse macabre. Un slow entre Guerres et Mines
-…para bellum… La nouvelle brutalisation des rapports sociaux
-Si ça valait pour Monza, ça vaut pour Manhattan
-Trans ultra violence
-Après le naufrage. A propos de l’anarcho-électorat de l’été
-Au plus profond de la nuit, la lune est la plus claire. Plongée dans
l’effervescence écologiste et le sabotage anti-industriel dans les
contrées allemandes
-Face à la guerre. Questions et suggestions autour de la résistance
autonome, l’action et les contradictions, la préparation et les impasses
-Minopoly. Conjoncture de l’industrie minière en Union Européenne et
constantes mortifères
***REVUES***
–TAKAKIA #3. Brame de combat contre le Mordor industriel (automne/hiver2024) / 96 pages / prix libre / contact: takakia[at]riseup.net / takakia.blackblogs.org
Sommaire:
Articles et récits:
La Kanaky insurgée met à mal l’État… et l’industrie minière / Nouveaux
OGM : grise mine dans les labos de la plaine du Pô / Chimie
industrielle. Le règne ténébreux de l’artificiel / Sur la ligne de feu :
interview avec des anarchistes en Grèce sur les feux de forêt et la
résistance contre la société techno-industrielle / La magie et la
machine. Technologie et animisme à l’ère de l’extermination écologique /
Direct Action. Guerre au patriarcat, guerre à la technologie mortifère :
une histoire de résistance armée au Canada
Rubriques:
-Résistances: Freinage d’urgence dans le Sud-Ouest / Fragments de la
résistance contre l’A69 / Exploitation industrielle des forêts : la
fronde monte / Mégabassines : à bout de souffle ? / En Sardaigne, le
prix du capitalisme vert / Sápmi : un train qui va nulle part
–Mauvaises herbes : Drainage
–Aguérissement: Le vent, le froid, la pluie, la neige
–Recensions : La mort de la Nature : les femmes, l’écologie et la
révolution scientifique / Sans dessous-dessus : apériodique pour
chahuter l’extractivisme / Vers l’écologie de guerre
–Sans dessous dessus. Apériodique pour chahuter l’extractivisme / n°1 / Automne 2024 / 48 pages / prix libre / contact : sansdessousdessus[AT]distruzione.org
Extrait de l’édito :
L’apériodique que tu tiens entre tes mains naît de l’envie de mieux
comprendre le renouveau de l’extractivisme en Europe pour nourrir des
perspectives de lutte. Il est le fruit de rencontres, de longues
discussions et de pas mal de recherches sur un sujet qui ne nous était
pas familier à tou.tes. Cette publication, nous l’avons pensée comme un
outil donnant des billes d’analyse et des informations pratiques à
propos de projets industriels qui peuvent toujours être entravés, voire
empêchés. Nous avons cherché, avec nos propres bagages et moyens, à y
voir plus clair dans un domaine complexe. Parce que la complexité
arrange bien le pouvoir, empêchant tout un.e chacun.e de se saisir d ece
qui pourtant nous concerne tou.tes, nous avons voulu rendre accessible
ce que nous en comprenions, au risque parfois de simplifier et même de
se tromper. Nous nous sommes aussi dit que nous voulions éviter de
parler par allusions. Alors, quitte à rabâcher des évidences, nous
essaierons de préciser ce qui nous met en rogne et d’explciiter les mots
avec lesquels nous le faisons.
Sommaire : Sans dessous dessus. Sur l’exctractivisme et cet apériodique
/ Lithium de l’Allier et autres comptes de fée. Sur les projets en cours
et les discours qui vont avec / Le projet Emili Pourrie. Schéma
explicatif du projet d’Imerys dans l’Allier / Sous la carrière, la
rage ? Entretien avec des membres du collectif Stop Mines 03 / C’est
quoi le BRGM ? Petite explication d’un acteur de l’exctractivisme /
Carte des principaux sites du projet Emili à partir des données fournies
par Imerys / Lithium, blablatium… Contre et au-delà du terrain miné du
débat public / Toujours plus ! Capitalisme en transition / Testla, tu
peux pas test ! Panorama d’attaques / Vallée de la batterie. Carte des
premières « gigafactories » en France / Plan de relent du nucléaire.
Infos non exhaustives / Contre la guerre toujours, pas de vacances pour
ses fabricants ! Communiqué contre le complexe militaro-industriel
allemand / Dans vos mines. Chanson de lutte / Travail dans les mines. De
la pioche à la Bagger 293 / Géotherminable. Sur l’exploration de lithium
géothérmal / L’insurrection ? C’est nickel ! Comment l’insurrection
kanak touche l’industrie minière / Au fond du puits… la révolte ! Sur
la réouverture des mines et les luttes en cours en Europe
-Bulletin Antinucléaire D’Anarchistes BOUM (badaboum) / n° 2 / Octobre 2024 / 32 pages / prix libre / contact : badaboum3000[AT]riseup.net (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)
Sommaire : Édito / Récit de la manifestation antinucléaire du samedi
23 mars 2024 à Caen / Dans le piémont : bagarres contre le centre de
stockage des déchets nucléaires italiens / Le nucléaire produit des
modes de vie dépendants / Et le nucléaire dans tout ça ? / La
nucléarisation est une expérience à ciel ouvert dont nous sommes les
souris de laboratoire / Etrange fascination pour les milieux extrêmes /
La militarisation du nucléaire civil ! / De la propagande en société
nucléaire… / Le coin des lecteurs et lectrices / Fragments de révolte
contre l’ordre atomique
–Soleil noir. Bulletin apériodique anarchiste / n°8 / Août 2024
/ 48 pages / prix libre / contact : soleilnoir-caen[at]riseup.net / (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)
Voici ci-joint le nouveau numéro (n°8) de Soleil Noir. Il y est question
de la révolte en Kanaky, d’opposition à la guerre, de critique du
maoïsme ou encore du nationalisme, du contexte électoral et d’un rappel
sur ce que fût le Front populaire pour les exilé-es ou encore de la
nouvelle réforme du chômage alors suspendue au moment de la rédaction
(pour combien de temps ?). Tout cela est complété par des textes plus
théoriques ou poétiques, ou encore une présentation d’André Léo, cette
communarde féministe et solidaire de la paysannerie, sans oublier les
fameux fragments de révolte.
Il est possible que ce soit la dernière mouture de Soleil Noir.
***LIVRES***
-Anarchisme et violence, Errico Malatesta (précédé de Malatesta et le concept de violence révolutionnaire, Alfredo M. Bonanno) / 176 pages / 9 euros (6 euros pour les distros) / Janvier 2025/ Editions Anar’chronique / contact: anarchronique[at]riseup.net
Mais alors, pourra-t-on demander, pourquoi les anarchistes, dans la
lutte actuelle contre les institutions politico-sociales, qu’ils jugent
oppressives, ont prônés, prônent et pratiquent, quand ils le peuvent,
l’utilisation de moyens violents qui sont pourtant en contradiction
flagrante avec leurs fins ? Et cela au point qu’à certains moments de
nombreux adversaires ont cru de bonne foi, quand ceux de mauvaise foi
ont fini par croire, que le caractère spécifique de l’anarchisme était
justement la violence ?
La question peut sembler embarrassante, mais on peut y répondre en
quelques mots. Le fait est que pour que deux personnes vivent en paix,
il faut que les deux veuillent la paix ; si l’un des deux s’obstine à
vouloir obliger l’autre, par la force, à obliger l’autre à travailler
pour lui et à le servir, l’autre, malgré tout son amour pour la paix et
la bon entente, sera bien obligé, s’il veut conserver sa dignité humaine
et ne pas être réduit au plus abject des esclavages, à résister à la
force avec des moyens adaptés.
Les anarchistes n’ont pas d’hypocrisie. Il faut repousser la force avec
la force : aujourd’hui contre les oppressions d’aujourd’hui ; demain
contre les oppressions qui pourraient tenter de se substituer à celles
d’aujourd’hui.
Nous voulons la liberté pour tous, pour nous et pour nos amis, comme
pour nos adversaires et nos ennemis.
-Paroles claires. La « bonne guerre » des anarchistes italiens immigrés aux états-unis (1914-1920) / 414 pages / 12 euros (8 euros pour les distros) / Décembre 2024 / Editions Anar’chronique / contact: anarchronique[at]riseup.net
Aux États-Unis, entre 1914 et 1920, s’est déchaînée la plus grande
offensive révolutionnaire armée jamais advenue au 20ème siècle contre
les institutions gouvernementales, judiciaires, religieuses,
industrielles et financières du plus important pays capitaliste de la
planète, menée par une poignée d’anarchistes italiens émigrés là-bas au
début du siècle. Et c’est justement de leurs rangs que provenaient
Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti, devenus malheureusement célèbres
pour avoir été exécutés sur la chaise électrique en 1927, au terme d’une
affaire judiciaire qui eut une forte résonance dans le monde entier.
Pour quelles raisons ces faits sont-ils restés si longtemps méconnus,
n’étant redécouverts que récemment ? Car si « les anarchistes ne font
pas leur histoire, ce sont leurs ennemis qui la feront ».
Les actions directes de ces subversifs immigrés sont ainsi tombées dans
les mains de ceux qui avaient tout intérêt à les réprimer, à les
occulter et à les calomnier, car elles constituaient un très mauvais
exemple pour la postérité. Contre le réalisme politique, ils attaquèrent
l’autorité sous toutes ses formes malgré leur nombre relativement
faible. Contre l’impuissance désespérée, ils ne se résignèrent pas à
leur manque de moyens, mais s’efforcèrent de le dépasser. Contre tout
idéalisme illusoire, ils n’hésitèrent pas à verser le sang. Contre les
compromis stratégiques, ils ne vendirent pas leurs rêves. Contre tout
lieu commun, ils n’opposèrent jamais la liberté de l’individu et les
nécessités de l’association. C’est là que l’amour de la liberté et la
haine du pouvoir se fondent en une véritable éthique de vie, que surgit
cette correspondance entre rêve et réalité, entre amour et révolte,
entre baisers et dynamite, caractéristique de la « bonne guerre » de ces
anarchistes italiens.
***BROCHURES***
–Danse macabre. Un slow entre Guerres et Mines / 14 pages / Prix libre
–…para bellum… La nouvelle brutalisation des rapports sociaux /
20 pages / Novembre 2024 / Prix libre (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)
« …Il y a bien sûr des pervers et des bourreaux prenant plaisirs aux
souffrances des autres, mais surtout des tas d’honnêtes citoyens et
citoyennes qui croient en la légalité et reproduisent ainsi docilement
les petits mécanismes du pouvoir, ces mêmes mécanismes qui charrient
derrière eux des rivières de larmes et de sang. Il est plus facile de
développer une personnalité compatible avec ce que le pouvoir attend de
nous que de le braver en développant sa personnalité propre, en se
constituant comme individu-e autonome pouvant s’associer librement à
d’autres. Il est plus facile de taper sur le Noir de service que d’aller
chercher le président Macron à l’Elysée. Il est plus facile de pointer
du doigt les « assisté-es » survivant avec le RSA que de faire plier son
patron par la grève… » Et pourtant, c’est bel et bien toujours le
sentiment de révolte et le pari de la révolution que cette brochure
entend alimenter, quitte pour cela à devoir user d’une autre brutalité,
une brutalité visant le pouvoir.
–Si ça valait pour Monza, ça vaut pour Manhattan / Décembre 2024 /
4 pages / prix libre
–Trans ultra violence. Une bande armée de travelos qui voulaient en
découdre / Octobre 2024 / 16 pages / Prix libre (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)
–Après le naufrage. A propos de l’anarcho-électorat de l’été / Octobre 2024 / 24 pages / Prix libre /édition Joie et tension / site : joietension.noblogs.org (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)
Nous avons écrit ce texte en l’honneur de tous.te.s nos camarades qui se
sont pressé.e.s dans les isoloirs en juin et en juillet dernier pour
déposer leur bulletin dans les urnes, en y glissant au passage leur
dernière parcelle de dignité et en abandonnant toute velléité
révolutionnaire.
–Au plus profond de la nuit, la lune est la plus claire. Plongée dans
l’effervescence écologiste et le sabotage anti-industriel dans les contrées allemandes / 36 pages / Eté 2024 / Prix libre / contact : takakia[at]riseup.net / site : takakia.blackblogs.org
(Disponible sur demande ou téléchargeable ici)
Début mars 2024, en plein milieu de la nuit. Près de Berlin, à
Grünheide, tout s’arrête au sein de la giga-usine de fabricant de
voitures électriques Tesla, récemment implantée au détriment d’une
forêt. Les milliers d’ouvriers et d’ingénieurs assistent impuissants à
l’arrêt des chaînes de production. En cause ? Le sabotage incendiaire de
l’alimentation électrique de l’usine, revendiqué aussitôt par un groupe
Volcan, contre le greenwashing du capitalisme et le progrès industriel.
Les autorités allemandes et Elon Musk dénoncent les « écoterroristes ».
Mais cette action n’est que le dernier épisode d’une escalade offensive
contre la société techno-industrielle dans les contrées allemandes.
Au fil des dernières années, du nord au sud et de l’ouest à l’est, le
pays d’outre-Rhin a connu une résurgence des « mobilisations pour le
climat », des occupations de forêts et de luttes contre des projets
industriels tels que l’extraction de charbon, la construction de
nouvelles autoroutes ou l’agrandissement de zones industrielles et de
ports. Si une critique radicale de la société techno-industrielle surgit
et grandit au sein de ces combats qui se heurtent à une répression
toujours plus rude de la part de l’État, certaines mobilisations
semblent aussi prêter la main au discours de la « transition verte » en
appelant à l’exploitation des ressources renouvelables et aux solutions
technologiques pour parer aux effondrements écologiques en cours. Mais
malgré des tentatives de limiter la portée de l’éveil d’une conscience
anti-industrielle et d’une pratique offensive conséquente, de nombreux
sabotages ont visé les industries polluantes, les cimenteries, les
projets énergétiques, les centres technologiques et les infrastructures
énergétiques, logistiques et de télécommunication. Plongeon dans une
effervescence inspirante et radicale en cette ère de planète en
surchauffe, d’extinction massive et de fuite en avant technologique.
–Face à la guerre. Questions et suggestions autour de la résistance
autonome, l’action et les contradictions, la préparation et les impasses / 8 pages / Eté 2024 / Prix libre (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)
Face à la guerre qui s’approche et qui n’est que le binôme fatal dela
restructuration capitaliste ecocidaire en cours, il faut sortir lesmains
de ses poches et commencer à mettre ensemble, morceau parmorceau, les
éléments d’une réponse de résistance insurrectionnelle.
Si certaines parties du monde sont déjà en proie à la guerre, et parfois
depuis des lustres déjà (il suffirait de penser aux guerres qui ravagent
l’est du Congo, une des principales régions dans le monde où les métaux
si prisées par les technologies et la transition énergétique sont
extraits), l’éclatement de la guerre en Ukraine a rapproché le spectre
de l’embrasement jusqu’à l’entrée de nos petits jardins somme toute
assez paisibles. Physiquement, car le théâtre de la guerre se trouve à
une bonne journée de route. Psychologiquement, car les terres et villes
de cette guerre ressemblent bien plus aux nôtres que Kaboul ou Bagdad.
Et surtout, matériellement, car cette guerre a des conséquences
immédiates ici, plus tangibles que les effets pourtant bien réels, mais
moins visibles, des autres conflits qui déchirent de plus en plus de
territoires. Ce sont ces conséquences (hausse des prix énergétiques et
de la consommation, propagande belliciste, efforts industriels
importants dans le secteur de l’armement, menaces d’agression, influx
important de réfugiés,…) qui étayent peut-être plus que n’importe quelle
spéculation géopolitique ou analyse fine de la guerre chaude comme
binôme inséparable de la grande restructuration en cours, ce sentiment
angoissé de plus en plus diffus dans la population,et chez les
anarchistes et autres rebelles, que la guerre est devant nos portes.