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Haokah

Distro anarchiste

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Lettre d’Haokah #7

Les présentations, sommaires, quatrièmes de couverture et
détails sont lisibles en-dessous de cette liste synthétique:


***REVUES***

– Sans dessous dessus. Apériodique pour chahuter l’extractivisme, deuxième numéro
– Takakia #4. Chants sous-marins pour couler la mégamachine (printemps/été 2025)
– La Houle. Débattre et combattre, deuxième numéro
– Bulletin Antinucléaire D’Anarchistes BOUM (badaboum), troisième numéro
– Murmure, numéro 8 et numéro 9
– Azimut. Revue apériodique de critique sociale & correspondance anarchiste, premier numéro

***LIVRES***

– Tout feu tout flamme. Entretiens  sur la résistance armée avec des anciens des Cellules Révolutionnaires (RZ) Allemagne, 1973-1993. Deuxième édition, revue et augmentée, automne 2025
– Le travail est un crime, par Herman J. Schuurman suivi de : Le Groupe « De Moker » : la jeunesse rebelle dans le mouvement libertaire hollandais des Années folles par Els van Daele
– Libération totale. Perspectives révolutionnaires dans un monde mortifère
– No mine in Gallok. Ecocide colonialisme en terres samís occupées par la Suède
– Diavolo in corpo, Le moindre mal et autres textes
– L’extinction des lucioles, Jack Déjean
– Contre le Léviathan, Contre son His-toire, Freddy Perlman
– La guerre commence ici. Recueil d’articles du journal anarchie! contrela guerre (2020-2023)(2ème édition)
– Dos au mur. Réflexions sur le sabotage au temps du Confinement
– La machine s’arrête, E. M. Forster
– Cinq femmes révolutionnaires contre le tsar, Vera Zassoulitch, Praskovia Ivanovskaïa, Olga Lioubatovitch, Elisabeth Kovalskaïa, Vera Figner


***AFFICHES***

–Dans l’ombre des bombes


***BROCHURES***

– Barbares. Le surgissement désordonné
– Mais qui a dit qu’elle n’existe pas
– L’anarchisme révolutionnaire contre le renoncement
– Entre la vie et la mort. Pensées et pyrexies au crépuscule du monde humain
– La destruction de l’Etat
– Le prolétariat limitant. L’enfant, la mer et la coquille
– Contre la Silicon Forest
– Fragments pour une lutte insurrectionnelle contre le militarisme et le monde qui en a besoin et autres textes (2ème édition)
– La propagande par le fait
– Le règne ténébreux de l’artificiel. Naissance et essor de la chimie industrielle
– Direct Action. Une histoire de résistance armée au Canada
– Au carrefour de la logistique . La géographie du transport industriel
– Résister à la technosphère
– Enrayer la machine extractiviste
– Otages du fusil : militantisme ou militarisme
– Constellations souterraines : Mettre en lumière les rouages de la guerre et de l’écocide
– A l’assaut du militarisme. Des brèves du désordre contre la guerre et la répression (2014 – 2025). Précédées de « Carnet de route » (publié en 2018), à propos d’antimilitarisme, d’anarchie et de perspectives insurrectionnelles autonomes
– La guerre se fabrique…
– Traces d’agitation contre la guerre (Toulouse 2022-2024)
– Toulouse mortepole – Capitale de l’armement. Actions directes contre la fabrication d’armement « made in Toulouse »
– Technologie et prison, d’après l’épisode #80 de l’émission de radio Carapatage de décembre 2024




***REVUES***


– Sans dessous dessus. Apériodique pour chahuter l’extractivisme / Numéro 2 / automne 2025 / 64 pages / prix libre / contact : sansdessousdessus[AT]riseup.net

Sommaire:
Sans dessous dessus, deuxième numéro de l’apériodique / Contre l’extractivisme ! Un anti-mode d’emploi / Le métal du diable, la révolte et Kanaky. Enjeux industriels, guerre et révoltes anti-coloniales / Eramet, fleuron du colonialisme français. Quelques informations sur une entreprise d’État / Guerre des métaux dans la région
 des Grands Lacs. Un rapide aperçu des conflits en RDC / Ça s’en va et ça revient… Brève histoire des « relances » minières. État des lieux des permis miniers en juin 2025 / Nouvelles de luttes. Allier, Ariège, Dordogne, Bure / La relance minière dans l’hexagone – affiche / Contre les mines, contre la guerre. Texte venu d’Ariège / Danse macabre, un slow entre guerres et mines. Synthèse et extraits d’une brochure / Le nerf du commerce. Minerais de l’Ukraine, guerre et croissance / La culture mangeuse de monde. Entretien avec des habitant·es 
de la forêt squattée d’Hambach / 
Smart trucs. Considérations sur l’aliénation à l’ère du tout-électrique / Ça existe déjà, non ? Bande-dessinée / Et… coupez ! Communiqué d’attaque [extraits]



– TAKAKIA #4. Chants sous-marins pour couler la mégamachine (printemps/été 2025) / 106 pages / prix libre / contact: takakia[AT]riseup.net / takakia.blackblogs.org

Sommaire:
Articles et récits: 
L’appel de la forêt. Renouer le lien, respirer la liberté / « On appelle ça la zone morte ». Les ravages de l’industrialisation en Kanaky / Ce nouveau mal de siècle qui s’empare des cœurs et des esprits    : l’éco-anxiété / La conquête patriarcale et la civilisation industrielle / « T’aka te préparer ». Entretien où il est question de talkie et de méditation, de préparation et de cueillette, d’autodéfense et de chants, de respiration et de brigandage,… / Polluants éternels / L’extinction, c’est la solitude / Sang et eau. Abuelitas piedras, las gracias te doy… / L’extractivisme vert au secours de la société techno-industrielle / Forasche. Enseignements de Bialowieża

Rubriques:
-Résistances: Ariège. Contre les projets miniers ici et ailleurs. / Bretagne. « Elle va nous avaler ». Extension de la mine de Glomel / Saccages de mines (Affiche) / Côtes françaises. L’éolien offshore : survol d’un projet ecocidaire / Isère. Nouvelle mobilisation contre les usines de puces / Bure. Déclarer sa flamme. Sur la question de la lutte armée dans le mouvement antinucléaire / Allemagne. Les luttes écologistes en temps de changement d’époque et de multicrise / « Le monde a besoin de toi, nous avons besoin de toi ». Revendication du Commando Angry Birds
–Mauvaises herbes : Descentes de police et alliés herbaux pour le choc
–Aguérissement: Apprentissages de la rue. Combat et autodéfense
–Contes et chants : La louve / Ainsi nous leur faisons la guerre. Épisode 3 : Pas de fumée sans feu / Hiver glaciaire / C’est là que je veux être
–Feuilleton : Le stagiaire. Épisode 2 : Relâche tes épaules
–Dans la boîte aux lettres de Takakia :Du courrier

Annexe :
La Gazette. Dépêches de la résistance férale



– La Houle. Débattre et combattre, deuxième numéro / 62 pages / 2 balles / contact : bouteillealamer[AT]riseup.net

Sommaire : Le Meilleur des mondes de merde / Pute de gauche / Le Poète assassin / L’Enquête par le fait / Aux Grands maux les grands remèdes / Un Poème / Errances dans le sillage des RZ / Je n’ai pas peur des ruines / Appel à contributions pour les numéros suivants



– Bulletin Antinucléaire D’Anarchistes BOUM (badaboum) / n° 3 / Juin 2025 / 46 pages / prix libre / contact : badaboum3000[AT]riseup.net (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Sommaire :  Edito / La lutte antinucléaire n’est pas une promenade de santé / Les fantasmes policiers de la lutte antinucléaire / Pourquoi nous sommes opposés à l’énergie nucléaire… allez savoir. / Autonomes ? Par nécessité ! / Nucléaire et extractivisme / Le gaz à effets de serre émis par les centrales nucléaires / Le nucléaire nécessaire à la dystopie technologique / Déclaration de St Valentin au directeur départemental de l’ANDRA, Patrice Torres / Les meilleures blagues sont les plus courtes… / En quoi mettre fin aux infrastructures énergétiques et mettre fin au capitalisme, c’est la même chose ? / Le coin des lecteur.ice.s / Fragments de révolte contre l’ordre atomique / À venir (affiches)



– Murmure / Numéro 8 / Avril 2025 / Gratuit / contact : murmurebulletin[AT]riseup.net

Sommaire : La prison à la maison ? quelques notes sur le contrôle judiciaire… / Résistances, solidarités et actions contre la prison / Contre la loi narcotrafic et toutes les autres, vive l’anarcho-trafic ! / Lectures …


– Murmure / Numéro 9 / Novembre 2025 / Gratuit / contact : murmurebulletin[AT]riseup.net

Sommaire : Italie: Un petit boulot à finir / Résistances, solidarités et actions contre la prison / Affiches : mouvement contre la loi narcotrafic (avril-mai 2025) / Les prisons espagnoles, une aubaine pour les entreprises françaises / Lectures…



– Azimut. Revue apériodique de critique sociale & correspondance anarchiste / n° 1 / Printemps 2025 / 58 pages / Gratuit ou prix libre / contact : journalazimut[AT]riseup.net

Sommaire : Ressources de la dystopie en cours / Saboter les piliers de la domination techno-industrielle / Au delà des écrans, les étoiles / Lutter contre PRGT / A propos de réoccupation de territoire ancestraux et de résistance à Madii-Li et Lax U’La / Entretien avec un.e compagnon en lutte contre PRGT / Demolition Derby !



***LIVRES***




– Tout feu tout flamme. Entretiens sur la résistance armée avec des anciens des Cellules Révolutionnaires (RZ) .Allemagne, 1973-1993 (Deuxième édition, revue et augmentée) / 596 pages / 16 euros / Automne 2025 / contact : tumult_anarchie[AT]riseup.net


En 1973, deux attentats à la bombe contre une multinationale des télécommunications en République Fédérale d’Allemagne marquent les débuts de ce qui allait devenir les Revolutionäre Zellen (RZ, « Cellules Révolutionnaires »). Inspirées par les mouvements de libération armés dans le dit tiers-monde et portées par l’agitation subversive qui secoue les métropoles occidentales, les RZ réalisent des dizaines d’attaques, ciblant plus particulièrement le complexe militaro-industriel. Au début des années 1980, elles définissent un angle plus social-révolutionnaire avec le foisonnement d’importantes luttes offensives contre la construction de centrales nucléaires et d’autres nuisances industrielles, de conflits contre l’OTAN et le militarisme, de combats contre le patriarcat et les nouvelles technologies, ou encore de révoltes d’une jeunesse enragée. Dotées d’une solide logistique souterraine décentralisée, les RZ revendiquent près de 200 attentats, principalement explosifs et incendiaires, jusqu’en 1993.
Dans ces entretiens, trois anciens des RZ donnent leur vision du parcours historique de cette organisation de résistance armée. Avec une disponibilité au débat encourageante, ils dressent des bilans critiques, s’interrogent sur l’action offensive, réfléchissent sur les difficultés qu’implique une structure organisationnelle décentralisée mais permanente, questionnent les rapports au sein des groupes d’action souterrains et reviennent sur les péripéties de vies ayant une dimension de combat clandestin.
« Notre objectif est et a toujours été la diffusion de la résistance armée, était et reste le soutien d’un réseau de groupes autonomes qui, en tant que tendance armée au sein du mouvement, sont capables d’agir par eux-mêmes dans leurs villes et régions, qui y poussent plus loin les contradictions. »
(RZ, 1981)




– Le travail est un crime, par Herman J. Schuurman suivi de : Le Groupe « De Moker » : la jeunesse rebelle dans le mouvement libertaire hollandais des Années folles par Els van Daele / 120 pages / 6 euros (4 euros pour les distros) / Novembre 2025 / contact : anarchronique[AT]riseup.net

Les jeunes Moker avaient l’ardeur et la gaîeté de la jeunesse pour eux (et ce n’est pas qu’une question d’âge), ils étaient l’expression d’un présent et d’un futur inconciliables avec le monde des vieux, pas seulement le monde des patrons et des exploités, mais aussi le monde de la militance, de la discipline syndicale, des meetings bureaucratiques, de la propagande à deux balles, des mobilisations « à rythme lent », de la modération politicienne, des compromis avec le pouvoir, de la morale religieuse. Ils suivaient leur chemin dans l’unique direction véritablement révolutionnaire, celle de la destruction du capitalisme et non pas de son renversement ; celle de la négation du travail, le pire crime commis au détriment de l’humanité, dont la Grande guerre n’a été qu’un des produits.




– Libération totale. Perspectives révolutionnaires dans un monde mortifère / 212 pages / Prix libre / Octobre 2025 / contact : liberation-totale[AT]riseup.net

« Les excuses creuses que les défenseurs de l’existant nous serviront n’ont pas de limite. Mais il est temps d’en finir avec eux et de rompre résolument avec les certitudes de ce monde, qui n’offrent plus aujourd’hui que la certitude de l’extinction. Pour que la biodiversité survive au siècle, l’humanité doit oser remettre en cause l’économie elle-même. Une tâche souvent impensable quand on sait que l’économie a été la principale bénéficiaire de la pulsion religieuse, avide de nouvelles formes depuis la mort de Dieu – le retrait progressif du théisme en tant que force morale stabilisatrice. Pourtant, il n’y a aucune chance de rédemption ici. Il n’y a pas de vie après la mort où chercher le salut, ni d’autre planète où s’échapper. L’économie doit être détruite. Il faut la démolir complètement. Sinon, elle ne fera qu’arriver à destination, achevant sa course suicidaire vers le bord de la falaise, emportant chacun d’entre nous avec elle. »

Libération Totale propose une perspective révolutionnaire holistique visant à démanteler toutes les formes de hiérarchie – une approche insurrectionnelle d’un genre nouveau fondée notamment sur l’écologie sociale, l’écologie profonde et l’antispécisme. Ce petit livre, publié au milieu d’un été chaud de rébellion, en 2019, répond à cette question ancestrale à laquelle tous les révolutionnaires sont confrontés, mais qui ne cesse de se poser avec une urgence sans précédent depuis l’année de sa publication : qu’est-ce qu’on va bien faire bordel ? !


– No mine in Gallok. Ecocide colonialisme en terres samís occupées par la Suède / 126 pages / 5 euros (-30% pour libraires et distributions) / Septembre 2025 / contact : nomineingallok[AT]riseup.net

Il me semble aujourd’hui important de partager ce qui se passe en Sápmi, au nord de la dite Scandinavie pour lever le voile sur les zones d’ombre des ravages coloniaux au sein même de l’Europe, sur et sous le sol. No Mine in Gállok donne des informations sur l’ampleur du désastre, pour mieux comprendre l’industrialisation en cours là-bas : mines, gigantesques parcs éoliens, monocultures d’arbres et champs de panneaux solaires à perte de vue… On y trouve des témoignages de personnes sámis, ou non, qui ont étudié ou lutté contre des projets écocidaires comme la mine de Gállok. Ielles se battent aussi contre l’annihilation des modes de vie peu industrialisés et contre la marchandisation des savoirs sámis. La solidarité qui me touche n’est pas un soutien aveugle à une lutte ou à une population locale, elle s’incarne dans nos propres actes et nos propres mots. Elle relie les individus qui tentent de se frayer un chemin vers la liberté et vers la libération des territoires tant fatigués de devoir être utiles et productifs. Elle associe nos combats contre toutes les dominations.


– Diavolo in corpo, Le moindre mal et autres textes / 120 pages / 6,5 euros / Septembre 2025 / contact : commandes[AT]lutineseditions.fr

Initialement publié en 2010 chez Mutines Séditions, ce recueil à la traduction de l’italien entièrement révisée, est le premier titre de notre nouvelle maison, Lutines Séditions. Il contient une dizaine d’articles parus en 1999-2000 dans la revue anarchiste « Diavolo in corpo », qui ont conservé toute leur charge détonante, qu’ils abordent la question de la justice et de la vengeance, des passions et du chaos, du nucléaire et de ses chantages, du terrorisme et de son rapport à l’État, de l’enfermement et des migrants, ou celle des élections et du moindre mal, qui a donné son nouveau titre à l’ensemble.
Parce que ces textes nous poussent à sortir de l’éternel présent de la domination, mais aussi parce qu’en renversant la table, ils ne cachent pas leur volonté de tout bouleverser, y compris le petit monde de la subversion… voilà au moins une bonne raison de les (re)découvrir.


– L’extinction des lucioles, Jack Déjean / 144 pages / Prix libre / Août 2025

Quelles peuvent être les rêves des enfants dans un monde de plus en plus artificialisé, pollué, dominé par des esprits de caserne et de profit ? L’extinction des lucioles, c’est un peu le reflet du désastre ambiant dans lequel on s’embourbe, sans vers luisants dans la nuit. Les quatre textes compilés ici sont une contribution à l’analyse de l’exploitation et de la domination aujourd’hui, depuis la répression des chômeurs et chômeuses jusqu’au fanatisme religieux, le nationalisme, la propagande guerrière, le scientisme, etc., en gros une nouvelle brutalisation des rapports sociaux et un durcissement de régimes déjà basés sur la hiérarchie et la dépossession. Cette trajectoire nous mène tout droit à la dystopie. Le but de l’ouvrage est évidemment de participer à la révolte contre tout pouvoir et à l’essor d’une autre trajectoire, avec pour bases l’entraide et l’auto-organisation, et pour horizon l’anarchie.


– Contre le Léviathan, Contre son His-toire, Freddy Perlman / 450 pages / Prix libre incluant la gratuité / Avril 2025 / contact : contreleleviathan[AT]distruzione.org


– La guerre commence ici. Recueil d’articles du journal anarchie! contrela guerre (2020-2023)(2ème édition) / 212 pages / Prix libre / Mars 2025 / contact : laguerrecommenceici[AT]riseup.net

Car oui, en effet, la guerre commence ici, chez nous. Dans les centaines d’usines, de fabriques et de laboratoires qui produisent en permanence les instruments de mort. Dans la logistique meurtrière qui permet l’acheminement ininterrompu d’armes et d’équipements. Dans les systèmes énergétiques qui alimentent la machine de guerre. Autant dire que tous les discours larmoyants pour la fin de la guerre sont une véritable hypocrisie, aussi longtemps qu’il y aura des industriels pour la produire, des politiciens pour la déclarer, des scientifiques pour l’innover, des généraux pour la gérer, bref tant que fleuriront les
intérêts de ceux qui de près ou de loin y collaborent. […]
On sait que le but de toutes les guerres est de nous plonger dans l’apathie et le désarroi. En effet, face à la force militaire qui paraît sans limites, toute intervention humaine peut sembler impossible. Comment agir dans un sens qui soit le nôtre lorsque les États et les armées s’entrechoquent férocement, pareils à des géants à la surface de la terre ?
Aujourd’hui moins qu’hier, il n’y a de recettes. Cependant, se hasarder à des questions différentes peut être un bon point de départ pour sortir de notre impuissance et entrevoir des possibilités d’interventions. Oùcommence la guerre ? Qui sont ceux qui la produisent, l’innovent, lagèrent… et de quelle manière ? À partir de là, comment faire ?


– Dos au mur. Réflexions sur le sabotage au temps du Confinement / 256 pages / Prix libre / Février 2025 / contact : cygnenoir[AT]riseup.net

Composé d’articles qui ont été rédigés au fil de l’eau pour différentes publications anarchistes entre mars 2020 et août 2021 et de communiqués trouvés sur la toile, ce recueil n’a pour objet ni le covid-19 stricto sensu (son origine, sa pandémie, ses mortelles conséquences, ses variants), ni la manière dont les États ont fini par s’en accommoder (quitte à minimiser les nouveaux pics, ou à négliger les « covid longs »).
Bien que nombre de ces aspects soient évidemment présents au détour des analyses proposées, ne serait-ce que pour tenter de saisir sur le vif une situation inédite, c’est en réalité le sabotage de la pacification du Grand confinement imposé dans l’Hexagone au printemps 2020, ainsi que les deux suivants, qui constitue le cœur de l’ouvrage. Et même, plus précisément encore, cette minorité de la minorité qui par choix ou par nécessité, a refusé de mettre la guerre sociale sur pause au cours de cette période si particulière, en saisissant l’occasion d’un monde aux habitudes bouleversées pour envoyer quelques signaux de fumée (et même un peu plus).


– La machine s’arrête, E. M. Forster / 40 pages / Prix libre incluant la gratuité / Mars 2025 / contact : lamachinesarrete[AT]riseup.net

Écrite en 1909, cette nouvelle nous plonge dans une société où chacun-e est isolé-e, où ce n’est plus l’humain qui va à la rencontre des choses mais les choses qui viennent à lui, où l’on voue un culte à un Livre qui connaît l’ensemble des choses.
Alors que nous avons vécu un isolement forcé lors du covid, que la réalité se cache dans les entrailles de datacenters, et que l’intelligence artificielle prétend savoir tout sur chaque chose, aujourd’hui on a encore besoin d’individus comme Kuno, curieux et intrépide qui en cherchant à s’échapper trouve son chemin vers la liberté.


– Cinq femmes révolutionnaires contre le tsar, Vera Zassoulitch, Praskovia Ivanovskaïa, Olga Lioubatovitch, Elisabeth Kovalskaïa, Vera Figner / 448 pages / 14 euros / Hiver 2025 / contact : tumult_anarchie[AT]riseup.net / site : https://tumult.noblogs.org

Vera Zassoulitch, Praskovia Ivanovskaïa, Olga Lioubatovitch, Elisabeth Kovalskaïa et Vera Figner sont cinq conspiratrices fougueuses du mouvement révolutionnaire russe des années 1870-1880. Dix ans après l’abolition du servage, la première vague de lutte contre l’absolutisme tsariste prend principalement la forme d’une marche de la jeunesse vers le peuple paysan et ouvrier. Face à la répression, le mouvement se transforme : à la propagande et l’agitation s’ajoutent l’organisation secrète, la fomentation de révoltes paysannes, le combat armé et les attentats. Le 1er mars 1881, le tsar Alexandre II lui-même est tué lors d’un attentat à Pétersbourg.

Rédigés en partie dans l’isolement de l’exil ou le silence de la prison, ces récits autobiographiques retracent les extraordinaires parcours rebelles de ces cinq rêveuses de la liberté. Leurs mémoires racontent les multiples facettes de leur engagement révolutionnaire, notamment au sein de deux formidables organisations souterraines : Zemlia i Volia (« Terre et Liberté ») et Narodnaïa Volia (« La Volonté du Peuple »). Ils nous plongent dans l’agitation ouvrière et paysanne, les attentats et évasions, l’exaltation et le désir, les imprimeries clandestines, mais aussi la répression implacable, la vie rude dans la clandestinité, la douleur et le tourment, l’exil et la trahison. Nourris par l’élan de l’émancipation individuelle et la volonté de se libérer du carcan patriarcal, ce sont des récits intimes de farouches combats révolutionnaires.


***AFFICHES***


–Dans l’ombre des bombes ( téléchargeable ici)



***BROCHURES***


– Barbares. Le surgissement désordonné (2002), suivi de Du côté des barbares et En attendant les barbares / 92 pages / Novembre 2025 / Prix libre / Anar’chronique editions / contact : anarchronique[at]riseup.net (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)



– Mais qui a dit qu’elle n’existe pas (2011) / 100 pages / Novembre 2025 / Prix libre / Anar’chronique editions / contact : anarchronique[at]riseup.net (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Il y a des textes que l’on se passerait bien d’écrire. Mais la misère de l’époque est telle que nous ne pouvons pas rester muets, surtout quand des deux côtés de la barricade sociale on tente de nous
convaincre de la banalité irréversible de toute révolte. Du côté de l’État et de ses réformateurs, il s’agit d’une manière comme une autre pour nous pousser à l’obéissance : ne perdez pas votre temps avec les rêves, cela n’en vaut pas la peine, pensez au travail. Mais maintenant, face à un monde qui vacille enfin, ce sont ses propres contestataires qui soulignent cet aspect et qui invite tout le monde à se mettre au service des travailleurs qui supplient d’être exploités, des étudiants préoccupés de ne pas réussir à faire
carrière, des immigrés qui ne demandent qu’à être régularisés… Si une situation sociale insoutenable hurle son urgence de révolte, si historiquement cette dernière a presque toujours trouvé des motifs
futiles pour exploser, faut-il en conclure qu’il faut se dépêcher de mettre de côté les grandes idées et se contenter des petites banalités ?
Paradoxalement, l’État et un grand nombre de ses ennemis sont aujourd’hui d’accords sur un point : il faut renoncer aux désirs les plus fous pour veilleur sur les besoins les plus immédiats. Voilà ce qui nous pousse à écrire ces lignes.
Parce que nous redoutions que, à force de se camoufler au milieu des autres, on finisse par renoncer définitivement à soi-même. Contre tout réalisme, pour reprendre ces sentiers de l’utopie aujourd’hui abandonnés et bafoués, il est plus que jamais indispensable de s’éloigner de l’ombre projetée par la société. Il faut savoir reprendre les distances.
Il faut oser aller contre son époque.



– L’anarchisme révolutionnaire contre le renoncement suivi de La fin de l’insurrectionnalisme / 52 pages / Novembre 2025 / Prix libre / (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)



– Entre la vie et la mort. Pensées et pyrexies au crépuscule du monde humain / 48 pages / Octobre 2025 / Prix libre / Anar’chronique éditions / contact : anarchronique[at]riseup.net / (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Ce que l’on voudrait faire ressortir ici ce n’est pas tant une critique structurée du système technique, dans lequel nous sommes désormais emprisonnées et emprisonnés de manière quasi totale, mais bien plus une recherche nécessaire de ce qui fait de nous des êtres humains et pourquoi. Et cela pour une raison simple : les caractéristiques fondamentales qui nous rendent humains sont totalement incompatibles avec celles qui constituent les bases du système. Aller à la recherche du développement de nos possibilités, de caractéristiques en voie d’extinction au profit d’un nouveau concept d’existence présenté comme augmenté, cela signifie par conséquent considérer sérieusement les voies de la révolte.


– La destruction de l’Etat / 36 pages / Octobre 2025 / Prix libre / Anar’chronique éditions / contact : anarchronique[at]riseup.net (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Un texte provocateur qui repose la question de la démolition de l’autorité et de la reprise de l’attaque. Ceux et celles qui veulent, encore et malgré tout, bouleverser ce monde, devraient se libérer des scrupules oecuméniques que l’on trouve aussi chez les subversifs, sans se faire trop d’illusions ni accepter ou fomenter des opportunismes commodes. Dans une lutte qui implique chaque aspect de la société et de l’existence, redécouvrons notre hostilité irréductible et déclarée à tout ce qui est la cause de notre malheur.


– Le prolétariat limitant. L’enfant, la mer et la coquille, Franco Lombardi/ 40 pages / Octobre 2025 / Prix libre / Anar’chronique éditions / contact : anarchronique[at]riseup.net (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

À ce stade nous devons être conscients qu’il n’existe pas d’entités abstraites en dehors de nous avec lesquelles régler ses comptes, qu’il n’existe pas un Prolétariat extraterrestre et absolu au nom duquel se battre et que c’est donc en premier lieu avec notre conscience que nous devons nous confronter quand nous choisissons les modes, les temporalités et les instruments avec lesquels se dresser contre le pouvoir. Il est trop confortable de masquer notre incapacité ou, pire, notre absence de volonté derrière le paravent de l’immaturité du Prolétariat ; trop facile de confier les tâches qui nous reviendraient personnellement à l’incontournable triomphe de l’évolution historique ; trop hypocrite de se cacher derrière l’excuse que l’a révolution n’est pas au coin de la rue, mais qu’elle est toujours à venir.
[…]
Le révolutionnaire ne peut donc pas s’identifier dans la figure du « géniteur », de celui qui se bat pour « donner un futur à ses enfants », mais dans celle de l’ « enfant », de celui qui n’a pas encore renoncé à préférer le rêve à la réalité, ce qu’il veut à ce qu’on lui présente comme possible. Et cet enfant doit savoir regarder autour de lui et comprendre qui et qu’est-ce qui tente de le contraindre à devenir adulte, à se soumettre aux règles asphyxiantes de ce qui est raisonnable, modeste et sensé. Et si lui vient le caprice de vider la mer, il doit commencer à le faire.


–Contre la Silicon Forest (traduit de l’anglais de Against the Silicon Forest (nov. 2024) / 16 pages / Septembre 2025 / Prix libre (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Le gouvernement des États-Unis investit littéralement des billions de dollars dans la construction de chaînes d’approvisionnements nord-américaines au nom de la sécurité nationale.
Cela signifie différentes choses à différents endroits, impliquant une matrice de développements interconnectés à travers tout le pays.
La Silicon Forest est notre axe local dans le combat contre la techno-dystopie.
Elle constitue l’un des principaux points d’intersection entre deux entreprises destructrices de la Terre : l’extraction industrielle et la production industrielle.
Identifier quels rouages de ce processus se déroulent dans notre région, lutter là où nous sommes et relier nos luttes par la solidarité est la meilleure façon de garantir que nos forêts soient faites d’arbres et non de silicium.


– Fragments pour une lutte insurrectionnelle contre le militarisme et le monde qui en a besoin et autres textes (2ème édition) / 60 pages / Septembre 2025 / Prix libre (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)


– La propagande par le fait (traduit depuis l’allemand de Antisistema n°4, journal pour moins de blabla et plus de boumboum (hiver 2024) / 20 pages / Juillet 2025 / Prix libre (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Des régicides jusqu’à Mangione, en passant par la grève de la faim de Cospito, les sabotages coordonnées pendant les jeux de Paris ou la mise à l’arrêt de l’usine Tesla de Berlin. Un article écrit à la première personne, qui remonte aux sources des méthodes insurrectionnelles pour interroger les pratiques du présent.


– Le règne ténébreux de l’artificiel. Naissance et essor de la chimie industrielle / 24 pages / Juillet 2025 / Prix libre / contact : takakia[at]riseup.net / site : takakia.blackblogs.org (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Les industriels de la chimie admettent aujourd’hui l’usage de 150 000 substances chimiques synthétiques, et c’est ce qui permet une définition approximative de ce secteur de la société techno-industrielle : l’industrie chimique concerne la fabrication de matières synthétiques, artificielles, non-existantes dans la nature. Comme on le verra au long de cet article, l’industrie chimique est non seulement le modèle par excellence de la domestication industrielle (par son assaut contre le vivant, sa volonté de contrôle, sa pollution, sa mise au service de la conquête et de l’extermination), mais elle en est aussi la pierre angulaire. Et à l’instar de l’ensemble des industries en « transition écologique », elle est en pleine mutation pour préserver sa place centrale au sein de la société techno-industrielle.


– Direct Action. Une histoire de résistance armée au Canada / 12 pages / Juillet 2025 / Prix libre / contact : takakia[at]riseup.net / site : takakia.blackblogs.org (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Au début des années 80, dans un milieu de squats, de punk, d’activisme et de vol à l’étalage, quelques individus affectés par les conflits en cours – luttes autochtones et écologistes, guérilla et guérilla urbaine – se rencontrent et complotent.
Nous sommes au Canada. Dans un milieu de contestation et de vie collective bien connu, l’objectif de Doug, Anna et Brent : construire un groupe armé de type anarchiste. Poser des actes destructifs qui bloquent le pouvoir dans ses projets nocifs, et ce, toujours en soutien avec les mouvements d’opposition. Ensuite : inspirer et instruire d’autres groupes pour qu’ils passent à l’attaque à leur tour.
L’approfondissement de leur rencontre donnera naissance à une expérience particulière et intéressante à laquelle vont se joindre plus tard Juliet et Gerry. Cette expérience se nommera Direct Action.


– Résister à la technosphère / 12 pages / Juillet 2025 / Prix libre / contact : takakia[at]riseup.net / site : takakia.blackblogs.org (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Il y a eu d’abord une éruption de villes, suivies de routes, de rails et d’avions pour les approvisionner et les relier. D’autres matériaux et technologies se sont accumulés en succession rapide, s’accélérant comme une élégante voiture de sport italienne après la Seconde Guerre mondiale. À la fin des années 1950, il est devenu évident que l’humain avait utilisé les réserves d’énergie fossile pour construire quelque chose de très différent de la biosphère. Cette nouvelle entité ne se contentait pas de cannibaliser les ressources d’une planète finie, mais menaçait son existence même par les flux continus de déchets toxiques produits par ses machines.
Un ingénieur canadien, a donné un nom à ce phénomène dans les années 1960. Il a appelé ce nouveau système, dépendant des machines et de la pensée des machines, la technosphère.



– Au carrefour de la logistique . La géographie du transport industriel / 12 pages / Juin 2025 / Prix libre / contact : takakia[at]riseup.net / site : takakia.blackblogs.org (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)


– Enrayer la machine extractiviste / 28 pages / Juin 2025 / Prix libre (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Ces modestes pages s’adressent aussi bien à qui s’intéresse déjà à l’extractivisme qu’à n’importe qui d’autre n’ayant qu’une vague connaissance du sujet, et ne contiennent d’ailleurs pas de définition de ce terme si propice au bégaiement autant qu’aux fautes de frappes.
Pour commencer donc, des textes écrits depuis l’Italie, la plupart extraits de La Megamacchina devastatrice, publié à l’occasion de deux journées contre l’extractivisme et le monde qui en a besoin, au squat Bencivenga à Rome, les 16 et 17 décembre 2023.
Suivent quelques brèves du désordre des quinze dernières années, en espérant qu’elles puissent donner le sourire – pas celui « de l’arrogance industrielle », mais celui offert par la malice et l’inspiration – à celles et ceux qui cherchent quelques bouffées d’air dans l’ambiance irrespirable du moment.


– Otages du fusil : militantisme ou militarisme / 18 pages / Juin 2025 / Prix libre (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

« En tant qu’anarchistes, lorsque nous participons à des luttes, nous avons quelques priorités qui nous sont propres. L’une d’elles est de mener les luttes dans une direction antiautoritaire en évitant l’émergence de nouveaux chefs ou représentants, ce qui implique d’éviter la spécialisation – surtout en ce qui concerne quelque chose d’aussi délicat que la violence. Dans ce texte, je cherche à présenter quelques idées sur les raisons pour lesquelles la spécialisation dans la violence est un problème et la façon dont celle-ci bénéficie aux éléments autoritaires, ce qui mine nos objectifs en tant qu’anarchistes. »


– Constellations souterraines : Mettre en lumière les rouages de la guerre et de l’écocide (traduit de l’anglais du journal Tinderbox. An Offline Journal of Combative Anarchy, n°7) / 44 pages /Avril 2025 / Prix libre / contact : constellations-souterraines[AT]riseup.net (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Le fil conducteur de nombreuses conversations de ces dernières années est la nécessité d’intensifier la qualité et la continuité de l’action directe. À notre avis, l’obstacle le plus important à cette ambition est le manque de solidité et de clarté de notre vision à moyen terme et de notre méthode organisationnelle. En effet, l’action projectuelle nécessite des objectifs spécifiques et concrets à moyen terme, ainsi qu’une méthode d’organisation pour coordonner les activités de ceux qui contribuent à la réalisation de ces objectifs. […]
Parmi ceux qui partagent l’ambition d’intensifier la qualité et la fréquence de l’action anarchiste, il est plus que temps pour les groupes d’affinité et les individus qui partagent la confiance de former une constellation d’affinité plus large orientée vers un but commun – une organisation informelle qui amplifie la capacité de mener à bien un projet particulier, ou peut-être même plusieurs. Chaque membre d’une telle constellation peut envisager ou mettre en oeuvre sa contribution au plan de la manière qui lui convient, en fonction de ses circonstances de vie, de sa tolérance au risque, de ses compétences et de ses désirs, sans sacrifier son autonomie de pensée ou d’action.
Toutes les projectualités qui s’inscrivent dans une perspective insurrectionnelle ont en commun un objectif à moyen terme : diffuser socialement une pratique de l’action directe auto-organisée de telle sorte que, lorsqu’une rupture sociale se produira, les anarchistes et autres rebelles seront prêts à apporter ce qu’il faut pour l’approfondir, et auront déjà largement diffusé dans l’imaginaire collectif des « graines » de perspectives, de méthodes et de cibles propices à un processus insurrectionnel. Quelle meilleure façon de réaliser cela que de combattre les machines de guerre et de dévastation écologique, qui inspirent toutes deux une rage généralisée et une détermination à se battre comme si plus que nos vies en dépendaient, et étant donné que l’État et l’économie sont eux-mêmes intrinsèquement des machines de guerre et d’écocide. Tant que l’État et le capital régneront, ni la guerre ni l’écocide ne prendront fin. Il est de plus en plus évident, pour qui veut bien y prêter attention, qu’il n’y a pas de véritable « solution » à la guerre ou à la paix écocidaire en dehors d’une « révolution totale ».


– A l’assaut du militarisme. Des brèves du désordre contre la guerre et la répression (2014 – 2025). Précédées de « Carnet de route » (publié en 2018), à propos d’antimilitarisme, d’anarchie et de perspectives insurrectionnelles autonomes / 36 pages / Mars 2025 / Prix libre (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

« Il n’y a que deux côtés sur une barricade, et lorsque ce n’est pas notre barricade, il n’y a pas non plus de côté à nous. C’est pour cela qu’il est primordial de disposer de ces boussoles-idées, de les approfondir aussi, car ce n’est que dans ces situations très tendues qu’arrive la véritable épreuve. Il est certainement plus facile de refuser tout rapport avec les autoritaires quand la mort ou la prison ne guettent pas (même si les opportunistes ne s’en privent guère), que de refuser en situation de guerre une alliance militaire avec une armée lorsque les gens crèvent autour de nous sous les bombes d’une aviation impitoyable. Une situation de guerre mettra notre anarchisme à rude épreuve, et tout comme de nombreux compagnons (souvent minoritaires) n’ont renoncé ni à leur éthique ni à leurs idées dans les pires conditions, il nous faut à présent recommencer à approfondir ce qu’est notre anarchisme, sous peine de faire naufrage… très vite. »


– La guerre se fabrique… / 48 pages / Mars 2025 / Prix libre (Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

L’atmosphère militariste monte en pression. La guerre en Ukraine, en cours depuis l’hiver 2022, fait planer la menace du retour d’une « guerre de haute intensité » (termes de l’état-major) sur le sol de pays de l’OTAN. En France, comme ailleurs, bidasses, politiciens et bureaucrates s’y préparent et remodèlent, selon le familier schéma de la « gestion de crise », le cadre dans lequel ils voudraient nous contraindre à vivre. Après une succession d’états d’urgence, voilà que nous assistons en ce moment à l’instauration d’un état de guerre. La propagande médiatique surfe sur le nationalisme des plus fétides, nous bombardant d’images choc qui nous enjoignent à « choisir notre camp » face à l’ennemi censé mettre en péril « nos valeurs ». L’état-major n’hésite plus à évoquer le « potentiel sacrificiel national », des pubs pour l’armée tapissent les rues, des stratégies qui cherchent à enrôler la jeunesse s’étoffent.
Mais l’instauration de l’état de guerre ne s’arrête pas à l’embrigadement. Son infrastructure matérielle se renforce également : augmentation sans précédents du budget militaire via la dernière Loi de programmation militaire, livret d’épargne populaire finançant bientôt l’armement, création de la Réserve opérationnelle industrielle de défense, etc. Enfin, la mise en œuvre du cadre légal de l’état de guerre resserre toujours plus l’étau du contrôle. Ainsi, les possibilités de réquisition (mise à disposition de l’État et de l’armée de « personnes, biens ou services ») ont été récemment étendues et la loi sur les ingérences étrangères a accru les moyens de surveillance et de répression pouvant être déployés contre les personnes osant remettre en cause le bien-fondé de l’avenir kaki. À l’image de bien d’autres « avancées » de cette nature, l’état de guerre qui s’installe aujourd’hui dans un silence assourdissant risque fort de se normaliser pour devenir permanent, rendant toute résistance encore plus difficile.
Nous publions ici une brochure qui revient plus en détails sur ces différents aspects de la militarisation (chapitre 1). Elle parle aussi de l’industrie de l’armement à Saint-Étienne et dans la Loire (chapitre 2). Enfin, elle propose des définitions d’un certain nombre des « mots du pouvoir » (chapitre 3) et quelques idées de détournement pour tourner en ridicule la propagande.


– Traces d’agitation contre la guerre (Toulouse 2022-2024) / 84 pages / Début 2025 / Prix libre(Disponible sur demande ou téléchargeable ici)


–Toulouse mortepole – Capitale de l’armement. Actions directes contre la fabrication d’armement « made in Toulouse » / 40 pages / Début 2025 / Prix libre(Disponible sur demande ou téléchargeable ici)


– Technologie et prison, d’après l’épisode #80 de l’émission de radio Carapatage de décembre 2024 / 40 pages / Février 2025 / Prix libre(Disponible sur demande ou téléchargeable ici)

Cette brochure, tirée de l’épisode # 80 de Carapatage, propose un état des lieux de l’usage de la technologie dans les prisons françaises, un aperçu de l’influence de ce qui se passe du côté des entreprises privées et de certaines prisons étrangères, ainsi que quelques bribes de luttes et de résistances à l’intérieur des prisons contre les avancées technologiques.

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